Simplicité et fiabilité mécanique : nous avons voulu éviter tant que possible l’électronique, difficilement réparable dans la brousse.
Image et originalité. Nous avons accordé de l’importance à l’image dégagée par le véhicule… En bref, nous préférons attiser la sympathie, le rire voire le scepticisme plutôt que l’admiration, la convoitise ou le mépris.
Maniabilité et légereté. Le choix le plus difficile à faire et certainement impossible à respecter au final. Rester en 3,5 tonnes nous permet de nous faire tracter par n’importe quel camion en cas de besoin, tandis qu’avec 12 ou 15 tonnes, plus grand monde peut nous dépanner si ensablé… Le passage des ponts ou passerelles nous fera peut-être aussi un peu moins peur… ( ?)
Sécurité. Paradoxalement, la propulsion nous est apparue finalement plus sûre qu’un 4x4, car cela nous évitera certainement de nous embarquer dans des chemins scabreux, rassurés par un 4x4 qui 9 fois sur 10 ne suffirait pas à nous tirer d’affaires… Nous ferons beaucoup de détours probablement et donc, plus de rencontres aussi peut-être ! Nous avons donc opté pour un porteur Toyota Dyna de 1976, propulsion, roues jumelées à l’arrière, équipé d’une cellule de 5m x 2m avec capucine singulièrement spacieuse. Nous l’avons équipé d’un moteur turbo-diesel, de suspensions doublées et de pneus tout terrain. Ce véhicule répond aux priorités que nous avions établies. Son plus gros inconvénient reste en revanche un porte-à-faux impressionnant qui fait de l’arrière de la cellule une zone sensible.