NAVO : 10 raisons de boycotter cette agence chinoise
Pour passer de l ‘Inde à l’Asie du Sud-Est, nous avons renoncé à shipper Casita directement vers Singapour et avons préféré passer par le Tibet et le Yunan, en roulant. Ca revenait au même prix et on se réjouissait de visiter ces contrées. Expérience faite, nous la déconseillons vivement. En particulier, nous déconseillons expressément de recourir aux services de l’agence chinoise NAVO pour un tel périple. Voici 10 raisons de faire autrement :
1. Le Prix. NAVO pratique apparemment des prix environ 30% plus élevés que ses concurrents, sans autre raison visible que celle d’abuser.
2. Opacité. Les prix demandés ne couvrent finalement qu’une partie des frais. On découvre, lorsqu’on n’a plus le choix, qu’il faut encore payer les visas (95USD par personne), 220 USD d’intérêt, etc.
3. L’incompétence. NAVO n’a aucune idée de l’état des pistes et routes au Tibet et son guide n’a jamais fait le chemin. Ils travaillent sur la base de documents sans vérifier les infos sur le terrain.
4. La rigidité. NAVO ne tient pas compte des besoins des véhicules et de l’équipage. Le programme est standard et parfaitement inadapté au groupe, tant du point de vue des distances à parcourir que des délais.
5. L’inconscience. NAVO n’a aucune conscience des risques encourus par les voyageurs. Elle s’en moque en les niant.
6. Mauvaise foi. NAVO manipule les informations qu’elle divulgue partiellement, s’assurant ainsi de piéger ses clients. Elle pratique la langue de bois et renverse les responsabilités lorsque des reproches lui sont adressés.
7. Orientation profit. NAVO pratique la politique du « qui paie, paie ». C’est tout ce qui l’intéresse. Elle n’accorde aucun intérêt aux membres du groupe. Son seul intérêt est d’encaisser, vite, beaucoup et ensuite de se débarrasser du groupe, vite, n’importe comment.
8. Menaces. Pour parvenir à ses fins, NAVO utilise volontiers la menace : amende, prison, expulsion ou pire, interdiction de sortir du territoire chinois.
9. Il existe d’autres agences en Chine. Nous avions décliné une offre intéressante parce que l’organisateur nous disait « il faut que je me renseigne pour le Tibet, je ne connais pas bien la région.» Aujourd’hui, nous savons que nous avions là un homme honnête qui aurait probablement pris le soin de préparer le voyage concrètement. Dommage.
10. On peut visiter le Tibet et le Yunan en y faisant un petit tour à pied, depuis le Laos, le Vietnam ou le Nepal. Moins cher, plus libre, plus serein.