On n’est pas sorti de l’auberge
Sachant qu’on garderait notre mode de vie nomade, avant l’arrivée des cousins et de notre tata, nous avions pris le temps de réfléchir à l’organisation nécessaire pour accueillir et héberger 3 personnes dans Casita. Ainsi, nous avions prévu la mise en place des lits, le déplacement des valises en mode « route » et mode « nuit », les règles d’utilisation de la douche, les espaces, les repas… Du coup, tout a fonctionné parfaitement et nous avons vécu à 9 dans 10m2 pendant 15 jours ! Incroyable ! Admettons tout de même, que nous sommes très heureux d’avoir habituellement des lits fixes et une place pour chaque chose… Mine de rien ça offre un sacré confort.
Cela dit, profitons de remercier Romaine, Arthur et Marion pour leur souplesse et capacité d’adaptation. Car au-delà des retrouvailles et du plaisir d’être ensemble, c’est une expérience pas toute simple que nous leur avons offert. Ca commence par une gestion stricte des ressources en eau avec trois douches en 2 semaines. Ensuite, c’est les secousses des pistes, la poussière du désert, le régime végétarien, les nuits à 4'000 mètres, le froid matinal, le coup de la panne, les attaques de pélican, les odeurs de l’océan et celles plus coriaces des pets de 9 personnes ayant suivi un menu choux-oignons-altitude !!!
La valle de la Muerte
Traduit tantôt par « vallée de la mort » ou « vallée de mars » (en langue atacamène), on la découvre au fil d’une piste de 3 km qui sillonne dans la Cordillera del Sal. Les reliefs sont étonnants et l’austérité absolue. Au bout de la piste, on découvre une dune géante sur laquelle tentent de glisser quelques amateurs de sand-board ou sand-ski… Nous avons préféré le sand-rien et nous sommes amusés à dévaler la pente à grandes enjambées. La nuit, nous avons bivouaqué dans la vallée, seuls au monde.
Le Salar d’Atacama
Très différent du Salar d’Uyuni en Bolivie ou des Salinas Grandes du Paso de Jama qui sont tous deux blancs immaculés et lisses, le Salar d’Atacama est fait d’amas de sel gris-rosé. Y marcher est une épreuve d’équilibre et d’agilité. Nous y avons bien ri en nous y aventurant pour prendre quelques photos amusantes. Pour cela, nous sommes allés tout au Sud du Salar, loin de la zone protégée de la laguna Chaxa.
La laguna Chaxa
En plein centre du Salar d’Atacama, cette lagune est en fait une réserve nationale où l’on trouve des flamants roses. Un mini sentier didactique permet de comprendre la création du Salar et d’approcher vaguement les oiseaux, qui restent plutôt éloignés. Quoi qu’il en soit, dormir sur ce parking isolé par une nuit de pleine lune fut absolument sublime.
La valle de Jere
Impossible de la voir avant d’y être. A 2 km du village de Toconao, la vallée de Jere est en fait un canyon que parcourt une minuscule rivière descendant de la cordillière des Andes et bordée de végétation abondante. On y trouve quelques cultures et beaucoup d’arbres avec, en saison,  plusieurs espèces de fruits plus ou moins exotiques.
Cette balade fut pour nous tous l’occasion de nous laver ! Dans une eau limpide et fraîche, nous nous sommes baignés et savonnés, histoire d’inaugurer nos nouveaux produits écologiques arrivés de Suisse dans la valise de Romaine. Fabuleux ! Dans ce mode de vie, faire sa toilette devient une activité en soi, une occasion de s’amuser, de se retrouver et de prendre le temps. Propres et dépoussiérés, nous avons ensuite fait quelques parties de Loups-Garrous au bord de l’eau !
La laguna Cejar
Renseignements pris au préalable sur l’état de la piste auprès d’un chauffeur de bus collectif, nous avons rejoint sans aucune difficulté la laguna Cejar. Encouragés par notre baignade en ruisseau de la veille, nous n’avons pas hésité à nous tremper dans cette lagune d’eau salée, dont la concentration en sel est telle, qu’on y flotte mieux qu’à la mer morte.
Rires, cris et expériences diverses ont accompagné ce bain hors du commun. En position verticale, sans toucher le fond et les bras levés, on flotte jusqu’à la taille ! En outre, le cadre est somptueux, la plage de sel blanc contrastant avec le bleu turquoise de l’eau. En sortant, un bidon d’eau douce nous a permis de nous rincer vite fait, avant de mettre le cap sur une nouvelle piscine…
Les Yeux du Désert
A 12 km de la laguna Cejar, on découvre au milieu du désert, deux bassins parfaitement circulaires : les yeux du désert. Si la forme peut à elle seule expliquer le nom de l’endroit, c’est en y plongeant que l’on comprend la métaphore : l’eau a le goût des larmes…
Nous avons passé la journée à sauter et plonger, jouer, jongler, danser. Peu avant le coucher du soleil, une quinzaine de minibus ont passé, déversant le temps d’une heure plusieurs dizaines de touristes venus profiter en masse de l’endroit. Pour nous, ce fut l’occasion de faire une pause et d’observer avec amusement les allées et venues de chacun. Puis, lentement, le calme est revenu et nous avons une nouvelle fois dormi au bord de l’eau, dans le calme le plus absolu du désert, en savourant la liberté dont nous jouissons.
L’observatoire astronomique
Nous avions aimé l’expérience à Mamaluca et avions envie de la partager avec nos cousins. Riche idée ! Ce fut encore plus intéressant, la visite et les explications se faisant en français et avec beaucoup d’humour. Et puis, voir Saturne et ses anneaux en vrai dans un téléobjectif électronique, ça fait quelque chose !
Les geysers del Tatio
Progressivement résolus à faire de nos vacances dans le désert un séjour balnéaire, nous avons visé de nouveaux bassins, d’eau termale cette fois-ci ! A 4'200 mètres d’altitude et à 90 km de San Pedro de Atacama, nous avons passé l’après-midi à barboter dans une piscine naturelle emplie d’eau à 40°C par endroits. Absolument seuls encore une fois, nous avons pris notre temps et notre pied !
 
Il faut dire que la baignade se mérite. La route qui mène à Tatio est en effet longue et mouvementée, même si une fois de plus les conseils d’un chauffeur de collectivo furent judicieux. En effet, là où la route se sépare après les 27 premiers kilomètres, nous avons pris la direction de Machuca au lieu de celle de Tatio. La route y est nouvelle et facile jusqu’au village de Machuca. Là, un passage à gué impressionnant mais sans difficulté marque la fin de la route asphaltée et le début de la piste en tôle ondulée. Il reste alors 40 km à parcourir, dans un cadre somptueux fait de cîmes enneigées, de troupeaux de lamas et paysages finalement assez changeants.
 
Les excursions classiques prévoient l’arrivée sur le site à 6h du matin, heure à laquelle les geysers sont censés jaillir à quelque 10 mètres. Puisque nous étions sur place, nous avons passé la nuit là-bas, une nuit qui fut longue, l’altitude troublant franchement le sommeil. Sans parler de la température qui chute à -5°C à l’extérieur et 9°C à l’intérieur. Au petit matin, le spectacle est plutôt désolant. Une cinquantaine de minibus envahissent les lieux, laissant tourner leur moteur et déchargeant des centaines de touristes aux mines endormies et visages blêmes. Des tables se dressent, garnies de café et gourmandises en guise de petit-déjeûner, chaque tour-opérator cherchant à dénicher le meilleur endroit pour ses clients. Deux heures plus tard, les bus s’en vont et s’aglutinent autour de la piscine thermale… Beurk ! Nous en profitons pour photographier les geysers au calme et pour nous féliciter d’être venus ici la veille, par nos propres moyens. En fin de compte, le spectacle des geysers est bien plus séduisant après le lever du soleil.
 
Sur le chemin du retour, une nouvelle surprise nous attend. Tandis que nous arrivons à quelques encablures de Machuca, Thierry sent son pied partir bizarrement au fond lorsqu’il appuie sur la pédale de frein. Par chance, la pente est faible et Casita s’arrête. Un rapide coup d’œil permet à Max et Arthur de découvrir une fuite à la hauteur de l’essieu arrière. Après investigation, nous découvrons que le conduit de liquide de frein est perforé. Les nombreuses pistes ont provoqué un frottement entre le tuyau rigide et un autre en caoutchouc. Une vaine tentative de réparation nous contraint à démonter le tuyau avec l’aide d’habitants du village, puis à prendre la direction de San Pedro de Atacama à 60 km de là, pour y faire boucher l’orifice par soudure.
 
Max, Arthur et Thierry embarquent donc dans un pick-up, laissant les autres patienter sur place avec l’espoir d’une réparation rapide, car personne n’a envie de passer une nouvelle nuit à plus de 4'000 mètres. La partie la plus dangereuse de cette mésaventure ne fait alors que commencer.
 
Nous avions observé depuis notre arrivée au Nord du Chili que les bords des routes sont ornés de pierres tombales et autres croix, rappelant combien de personnes sont mortes dans un virage manqué. Notre descente en pick-up nous permettra de comprendre… Nous dévalons la pente bien plus vite que nous ne l’aurions fait avec Casita sans freins ! Lancé à 120 km/h, la voiture suit la route en occupant toute la chaussée en fonction des courbes et sans prêter attention à l’éventuel croisement qu’il faudrait effectuer. Pire, sur le trajet du retour, tandis que tous les trois nous nous accrochons comme nous pouvons et rions nerveusement, le chauffeur nous désigne des lieux d’accidents tous les 5 virages, qu’il passe allègrement à 100km/h, à la limite du dérapage !
 
En 15 kilomètres, nous avons croisé 3 voitures. Notre chauffeur le remarque et précise : « Beaucoup de circulation aujourd’hui, c’est à cause de Pâques. » C’est alors que nous comprenons que cette route est la sienne. Habituellement, il est seul à l’emprunter à cette heure. Il nous faudra redoubler de prudence en descendant avec Casita, nous serons un obstacle inattendu…
 
De retour à Casita, il fait nuit, la température est tombée à 4°C. Pas question de dormir là ! Thierry remonte le tuyau, mais il ne sait pas comment purger… Un petit test le rassure : les freins fonctionnent parfaitement si l’on appuie fort. On peut donc rejoindre San Pedro en roulant lentement. Ce sera chose faite, après une très longue descente au frein moteur. Le lendemain, c’est dimanche. Dimanche de Pâques ! Pourtant, nous appelons M.Détraz, chef d’atelier d’un garage Iveco en Suisse… « Vous ne me dérangez pas du tout » rassure-t-il, avant d’expliquer précisément la procédure à suivre pour faire sortir l’air du tuyau réparé. Depuis le début du voyage, M. Détraz nous a souvent dépannés par téléphone, chaque fois avec patience et efficacité. Nous le remercions ici chaleureusement pour ses conseils et nous réjouissons de le rencontrer, une fois de retour, parce que nous ne le connaissions pas avant de partir… C’est un de ces miracles du voyage !
La mer
Equipés de freins opérationnels, nous prenons la direction de la mer. Entre Antofagasta et Tocopilla, nous nous arrêtons pour trois jours sur la plage de la Punta Itata. Puisque nous avons opté pour le balnéaire, autant le faire jusqu’au bout ! L’eau est glacée et les vagues décourageantes. Nous restons donc sur la plage, à observer les centaines d’oiseaux qui plongent dans l’océan et les trois otaries qui passent régulièrement à quelques mètres de nous. Nous prions pour qu’elles sortent nous dire bonjour, en vain. Alors, le dernier matin, avant de lever le camp et tandis que la mer est calme, Romaine entraîne Loane, Arthur et Marion dans son sillage pour aller à la rencontre des mammifères. Après 10 secondes, les trois enfants font demi-tour paniqués : le froid leur coupe le souffle. C’est alors que Thierry prend son courage et son masque et qu’il plonge pour ne pas laisser Romaine seule dans l’eau. C’est vrai que c’est gelé et qu’on peine à respirer ! Tant pis, on y va ! En approchant du lieu où les otaries ont l’habitude de venir, tous les deux prennent quelques secondes pour désembuer leurs masques. « Attentioooooon ! Le pé…. »
- Aaaaah !
Un pélican vient d’amérir sur la tête de Romaine qui a juste eu le temps de plonger pour l’éviter. Il est maintenant à 40 centimètres de Thierry qui tente ridiculement de le repousser en l’éclaboussant. Lorsque Romaine ressurgit des flots, l’oiseau s’en approche davantage… Curieux ? Peut-être. N’empêche, il nous fout la frousse. Romaine, transie de froid, fait demi-tour et regagne le rivage, escortée par le volatile qui ne lâche pas l’affaire. Thierry quant à lui profite de ce répit, pour scruter les fonds. L’otarie est là ! A 2-3 mètres en-dessous de lui, elle nage en le regardant. L’homme et l’animal sont aussi curieux l’un que l’autre, l’expérience est extraordinaire et dure quelques minutes.
Sur la terre ferme, le pélican établit ses quartiers sur notre natte et semble prendre plaisir à effrayer son monde en approchant obstinément de chacun jusqu’à ce que l’on s’enfuie en riant !!
Tocopilla
C’est une petite ville très glauque sur la route du retour vers Calama, dans laquelle nous nous sommes arrêtés à l’hôpital pour faire faire une radiographie du pied de Sam qui boitait depuis un jour après avoir sauté sur un caillou dans le sable. Par chance, il n’y a pas plus de fractures que de facture ! Au Chili, les soins médicaux sont gratuits !!
 
La Mine de Chuquiquamata
De retour à Calama pour raccompagner la petite famille à l’aéroport, nous avons profité de visiter la mine de cuivre de Chuquiquamata. C’est la mine à ciel ouvert la plus grande du monde avec son cratère de 1'000 mètres de profondeur. Les chiffres alignés tout au long de la visite sont impressionnants et impossibles à retenir. Cependant, on ressort de là en ayant bien compris combien cette exploitation est polluante, ne serait-ce que par les 3 litres de diesel consommés à la minute par les 100 camions géants qui circulent 24h sur 24…
A bientôt…
Cela faisait 30 mois que nous n’avions pas vu Romaine, Arthur et Marion… Une éternité ! A leur arrivée, Zoé a dit : « Ils ont changé ! Ils ont grandi ! Leurs habits, leurs cheveux, c’est plus comme avant…» Et puis, à leur départ, après 2 jours de gros chagrin, elle a conclu : « C’était 2 super semaines, on a joué à tout ! Mais c’était trop dur quand ils sont partis… » Nous partageons. Merci d’être venus aussi loin. Nous avons eu beaucoup de plaisir à passer ce temps avec vous. Et si nous n’avons toujours pas envie de rentrer, vous revoir bientôt nous réjouit !
Humberstone
Sur la route en direction d’Arica et du Pérou, nous avons fait halte à la ville fantôme d’Humberstone, afin de visiter ce musée grandeur nature et nous plonger dans l’austérité de la vie de mineur au XXème Siècle. Des bâtiments comme le théâtre, ou l’école sont toujours l’occasion de jouer un peu et de laisser libre cours à notre imagination… La piscine nous a aussi impressionnés.
Arica
Arica est notre dernière escale chilienne. Avant d'y arriver, nous passons voir le géant du désert. Dans la ville, on trouve notamment une église et un bâtiment de l’ancienne douane, tous deux réalisés par Gustave Eiffel ! Surprenant. Pour le reste, c’est une ville en bord de mer, un gros port et du désert encore et toujours.
Rencontres
Tandis que nous bivouaquions devant l’aéroport de Calama depuis 2 jours en attendant l’arrivée de tata et des cousins, nous avons entendu tout à coup une voix nous appeler : « Vous connaissez les Motte ? »
- Les Claventure ? Bien sûr…
Il n’en a pas fallu plus pour ouvrir les vannes des récits réciproques. Nous avons fini par inviter les 5 membres de cette nouvelle famille de voyageurs à manger dans Casita avec nous, histoire de prendre le temps… Les enfants ont immédiatement joué ensemble et se sont racontés, photos à l’appui, leurs aventures. Eux, ce sont les « Estenouest », ils effectuent un tour du monde d’un an sac à dos. Nous les avons retrouvés plus tard à San Pedro lors de la soirée d’observation des étoiles. Ce fut une rencontre super sympa et nous leur souhaitons toute bonne route. Suivez-les aussi http://estenouest.canalblog.com
 
A San Pedro, le même soir de notre virée étoiles, nous avons trouvé sur le parking municipal un gros camion Iveco 4x4 aux plaques françaises. Il s’agit d’une famille martiniquaise accomplissant un tour de l’Amérique du Sud. Nous les avons recroisés le lendemain sur la route conduisant aux geysers. Ce fut une aubaine, puisque nous avons profité de leur acheter leur dose d’additif antigel pour le diesel. A San Pedro, nous n’en avions pas trouvé. En revanche, nous les avons attendus en vain au sommet. Ils ne sont jamais arrivés en haut, pris par le temps, ils ont dû rebrousser chemin 7 km avant le but, pour être à l’heure à leur séance d’observation des étoiles. Retrouvez-les sur : www.babken.fr
A suivre
Depuis quelques temps, nous nous réjouissons de découvrir autre chose. Du vert par exemple. Un nouvel univers aussi. Parce que le désert, c’est austère. Comme dans les montagnes chiliennes et argentines, il y a peu de vie, tant végétale, qu’animale et humaine. Tout cela nous manque. Nous avons hâte de rencontrer les populations andines, les couleurs de leurs textiles et leurs cultures. Néanmoins, nous laissons la Bolivie de côté, nous la visiterons sur le chemin du retour. Nous sommes donc au Pérou et nous dirigeons vers Cuzco.

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Chemin parcouru
San Pedro de Atacama
Le désert d’Atacama est l’une des régions les plus arides au monde, certains endroits ne recevant de l’eau que tous les 100 ans. Pourtant, notre arrivée est saluée par la pluie ! Oh certes, l’averse n’a pas duré plus de dix minutes, mais ça a suffi pour sortir nos parapluies…
Le village est mignon et préservé, bien que très touristique. Nous y avons apprécié l’accueil des chiliens et les nombreuses curiosités visibles dans les environs. Surtout, nous avons apprécié tout ce qu’il n’y a pas : pas de virées organisées en quad dans le désert, pas de chameau promène toutou, pas de rabatteurs à chaque coin de rue, pas de terrain de motocross dans les dunes, pas de discothèques ou bars survoltés, pas de grands écrans… En bref, on est ici dans le désert, le vrai, et même si toutes les commodités sont là, avec des tour operators qui proposent des excursions dans la région, le tourisme pratiqué ici reste naturel.
Alors, qu’avons-nous fait ?
Pour les vacances de Pâques, la sœur de Thierry et ses deux enfants nous ont rejoints au Nord du Chili, en plein désert d’Atacama. A vous de deviner parmi les propositions suivantes, quelle fut la formule correspondant à leur séjour en notre compagnie :
- le désert, c’est parfait pour des vacances balnéaires…
- le désert, il y a de l’espace, pas besoin qu’on se serre…
- dans le désert, il n’y a rien à faire, ça permet d’être…
 
Retrouvez dans les lignes qui suivent, les aventures des 6 en route, devenues pour le coup, celles des 9 en route, de quoi vous faire tourner la tête…
Avril 2011 : Chili Nord : Désert d'Atacama
Suisse-Istanbul
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