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Swakopmund : c koi com mounde ?
On se le demande en arrivant ici !! Les rues sont plus vides encore qu’à Lausanne un dimanche de pluie. L’océan Atlantique est là, couvert de son brouillard et avec son odeur particulière. Les maisons semblent sorties d’une maquette pour train électrique construite à Fankfurt !! Bizarre. Sur les 10 premières minutes, on ne voit que 5 ou 6 touristes allemands en tout et pour tout signe de vie… Ou peut-être étaient-ce des locaux ? Et puis, là, dans la troisième rue perpendiculaire, on aperçoit deux femmes, couvertes de brun de la tête au pied. Deux sortes d’indiens dans la ville, nues sous leur couverture : ce sont des femmes Himbas. Quel drôle de spectacle !
Que dire ? Swakopmund est à l’image de la Namibie. On sait qu’on est en Afrique, parce que le pays est situé sur le continent Africain sur la carte. Mais franchement, on a plus l’impression d’être sur les côtes de la mer du Nord, entre Knöklezut et Hamburg… Nous restons deux jours ici, le temps de refaire une paire de lunettes pour Sam, de relever les mails et de mettre à jour le site….
 
Moral des troupes
La route continue, les aventures aussi et nous on s'éclate !
 
A Suivre…
Ensuite, nous prendrons la route de Windoeck, où nous essaierons de revoir Roland et Brigitte rencontrés en Tanzanie, pour visiter le centre qu’ils ont ouvert là-bas. Et puis, nous traverserons le Botswana avant de rejoindre l’Afrique du Sud et de recevoir notre première visite depuis notre départ… Une autre histoire…
Etosha : patience et récompense
Nous avons visité ensuite le parc d’Etosha qui nous a réservé de belles rencontres animalières. En effet, après une grosse déception le soir au bord du point d’eau accessible dans le camping, où nous n’avons vu qu’un impala, notre safari dans Casita, nous a permis de voir des girafes et des éléphants à la pelle. Mais aussi, un rhinocéros, qui, en 30 minutes, s’est approché progressivement de nous. D’une distance où nous n’apercevions qu’un point noir au milieu du lac, il est venu suffisamment proche de nous, pour que nous puissions entendre son souffle et sentir le poids de ses pas lorsqu’il s’en est allé en courant, effrayé par une jeep remplie de touristes qui arrivait pour l’observer. Nous avons aussi vu quelques troupeaux de gnous et de zèbres, des koudous et une hyène, ce qui a complété notre tableau de « chasse »…
 
2ème Partie.
Nous avons découvert de nouveaux paysages en Namibie, traversé le désert du Botswana et retrouvé la civilisation en Afrique du Sud, entendez par là, la circulation et des personnes ouvertes, accueillantes et souriantes. Comme nous allons tous merveilleusement bien, nous vous racontons ci-dessous ces récentes expériences, ainsi que quelques frayeurs que nous avons eues…
 
Namibie : de Swakopmund au Botswana, une longue route...
En quittant Swakopmund, nous avons mis le cap sur Walvis Bay, toujours sur la côte atlantique, pour aller voir quelques grandes dunes du désert du Namib. Nous y avons trouvé la dune 7. Nous avons grimpé, puis dévalé, puis grimpé, puis dévalé la dune, dans toutes les positions possibles. Les enfants et nous  avons pris un énorme plaisir à jouer ainsi et à profiter du panorama sur le désert du Namib au coucher du soleil. De là, nous avons rejoint Walvis Bay pour la nuit.
 
Walvis Bay a quelques allures de Miami, avec sa promenade le long de la mer, ses propriétés privées le long de la promenade… Les différences sont cependant notables : ici, il n’y a personne sur la promenade, des nuages et du brouillard au-dessus et rien, mais absolument rien à faire ni à voir, d’un bout à l’autre… Nos impressions sont nuancées. Véro a pu profiter pour la première fois d’aller marcher le long de la mer avec un sentiment de sécurité et Max aimait assez l’endroit. Thierry a trouvé l’ambiance lourde et pesante et il ne lui a pas fallu plus d’une demi-journée pour sentir monter en lui une angoisse puissante et oppressante qui l’a rendu aussi insupportable à sa famille que le climat. Tous, nous avons trouvé l’endroit glauque.
 
En parcourant le pays d’Ouest en Est, nous avons été émerveillés d’abord par la beauté des paysages et de la nature qui s’étend à perte de vue tout au long de la piste qui conduit à Windhoek, la capitale. Aucun signe de vie, sinon, quelques antilopes et autres animaux sauvages qu’on aperçoit au loin. Le calme absolu. Dans un premier temps, on a adoré. Puis, au fil des kilomètres, on s’est lassé. C’est long… Ca secoue… Heureusement, il y a sur le parcours deux cols à franchir ; cela apporte un peu de relief et un semblant de changement dans le paysage.
Windhoek.
Nous y sommes arrivés le samedi à 13h avec l’espoir de trouver un câble stéréo pour la musique dans Casita et d’autres petites choses… Nous avons trouvé de la sciure, en plein centre ville. Puis, nous n’avons rien trouvé d’autre que des magasins fermés… Ici, on ferme à 13h le samedi et à 17 h en semaine. Sans compter la pause entre 12 et 14h30 que certains font encore… En bref, il faut de la chance ou beaucoup de discipline pour faire son shopping… Pour le reste, Windoek est… vide, comme le reste du pays, si on la compare à d’autres capitales.
 
Sur la route pour le Botswana, nous avons trouvé de chouettes bivouacs, qui nous ont chacun réservé une surprise. Dans l’un d’eux, les enfants ont pu faire une matinée d’équitation. Chacun a eu droit à son petit tour en solo sur le cheval, sans longe. Max et Loane ont rapidement retrouvé leurs sensations et se sont offert un petit trot sympa, tandis que Sam et Zoé ont expérimenté pour la première fois de leur vie le maniement des rennes. Un autre jour, nous avons assisté au dépeçage d’une vache… C’est vraiment immonde de voir ce bovidé, pendu par les pieds, la tête renversée, se faire arracher la peau, ouvrir le ventre et vider les viscères, avant de se faire trancher la tête… C’est sûr, nous ne sommes pas prêts à remanger de la viande… Puis, juste avant la frontière, nous avons séjourné au Zelda Lodge où nous avons pu profiter de caresser une antilope, admirer des koudous des eaux et faire les malins devant le phacochère qui était derrière le grillage qui sépare la « game reserve » du camping. Mais surtout, à 17h, nous avons assisté au repas des fauves : léopards et guépards. Il est tellement difficile de les repérer dans les parcs que nous avons profité de les observer là, de tout, tout près…  
 
Botswana : un long désert…
Il n’y a rien au Botswana, en tout cas, le long de la route qui traverse le pays d’Ouest en Est… Le premier camping ouvert est à 300 km de la frontière. Avant cela, il y a bien un camping indiqué dans un village, mais il n’existe plus : il ne reste que la clôture, des WC inondés et des résidus de tipis. Néanmoins, nous nous sommes y arrêtés pour la nuit, derrière « notre » clôture… Le matin, un groupe de femmes accompagnés de bébés est venu s’installer là, à nos côtés. Certaines étaient vêtues d’habits traditionnels, toutes avaient le sourire et le charme de l’Afrique authentique et chaleureuse. Certaines ont demandé à ce qu’on leur fournisse un travail. Elles n’ont rien à faire dans cette région et nous comprenons combien il peut être difficile parfois de créer du travail. Ici, il n’est pas question de paresse ou de mauvaise volonté : il n’y a rien à faire, rien à développer, rien à produire, rien à vendre et personne pour acheter… Tout ce qu’il y a à faire, c’est éventuellement chasser. En particulier les phacochères qui se promènent au bord de la route et qui nous aident à nous sentir moins seuls sur le chemin qui nous conduit en Afrique du Sud !
Chemin parcouru
Namibie : vue d’ensemble…
Nous avons franchi le Zambèze et regardons, non sans une petite nostalgie, la Zambie, de l’autre côté de la rive… Ca y est. Nous arrivons au sud. Encore trois pays et nous quitterons l’Afrique. Nous voulons profiter de tout : du temps, des paysages, des animaux, des Africains et du confort que nous offre dès les premières minutes ce pays très particulier.
 
La Namibie est grande comme 2 fois l’Allemagne et compte 3 fois moins d’habitants que la Suisse : c’est vide ! Partout ! Les routes sont splendides et désertes. Les villes ressemblent à des quartiers villas, équipés d’une station-service, de deux supermarchés et de deux rues commerçantes. La langue nationale ressemble au hollandais, tandis que l’allemand se parle partout. Les villes portent des noms exotiques : Swakopmund, Grootfontein, Sossulvei, Lüderitz, Windhoeck… Le bord de mer, Océan Atlantique, est baigné par le brouillard et l’eau atteint péniblement 18°C. Les maisons sont à colombages et très souvent, on a l’impression de se promener à Europa Park… Entre deux villes, les paysages sont étonnants. Varié n’est pas le terme qui convient, puisque sur 500 à 600 km, on peut voir toujours le même décor… Pourtant, après 600 km, on a complètement changé d’univers. Au Nord, le pays est irrigué par les grands fleuves que sont le Zambèze, le Kwando, le Cuito et le Cubango. Il y a un mois, la plupart d’entre eux ont largement débordé et provoqué des inondations dramatiques. Certains camps de fortune de la Croix Rouge en témoignent encore aujourd’hui. La végétation y est abondante. En descendant vers le sud, les paysages se font de pus en plus désertiques et arides.
Bande de Caprivi : bivouacs au bord des fleuves.
Tout au long de la bande Caprivi, les campings sont situés au bord des fleuves.
A Divundu, nous avons séjourné dans un camping au bord du Kwango. Les enfants ont profité de se baigner dans une petite rivière qui coulait au milieu du camping. A 50 mètres de là, un crocodile faisait sa sieste… C’est ici, que nous avons rencontré la famille de Gaby et Christa. Allemands d’origine, ils ont toujours vécu en Namibie et exploitent une ferme et des terres de 6'000 hectares… Un petit jardin en quelques sortes ! Ils étaient en vacances dans ce camping avec leurs 4 enfants de 8 à 13 ans : leur deuxième portée, comme a dit Loane, parce qu’avant ces quatre enfants, ils en ont déjà eu 4, qui sont âgés aujourd’hui de 22 à 28 ans ! N’en parlez pas à Véro, ça pourrait lui donner des idées…
Mai-Juin 2009. Namibie et Botswana
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