Et encore !
Le mois passé nous vous présentions les photos de Casita rénovée, en vous précisant combien le chantier avait été dur et pénible… Eh bien, il y avait une partie de la maison que nous n’avions pas refaite : la salle de bain. C’est désormais chose faite !
Pendant 8 jours, nous avons transformé l’intérieur de Casita en atelier de menuiserie. Comme nous bivouaquions sur des zones publiques, nous n’avons pas pu squatter l’extérieur. Nous avons donc travaillé exclusivement à l’intérieur de nos 10 m2, pour scier, poncer, vernir, visser, mesurer et concevoir notre nouvelle salle de bain.
La cabine de conduite et la capucine sont envahies de matériel, qu’il nous faut déplacer chaque nuit pour nous coucher et pour nous déplacer. Le camping sauvage étant toléré sans être autorisé, nous ne pouvons pas rester plus de deux jours sur un même lieu.
Le calvaire ! Dans un si petit espace, les outils s’éclipsent sitôt qu’on les dépose, tantôt dissimulés sous une pile de bois, tantôt déplacés à l’autre bout de Casita par besoin de place. La poussière s’accumule aussi vite que la neige au Japon. Les têtes chauffent à force de reprendre les mesures : 120cm par 80cm, sur 185cm de haut, c’est l’espace total dont nous disposons pour installer quatre armoires murales, des toilettes sèches avec bac à sciure intégré, un pouf à linge sale, un bac pour la vaisselle sale, une douche, un lavabo en bois, une poubelle… On calcule, on esquisse des plans maladroits, on explique une idée, on en retient une autre, chacun apportant son point de vue et un avis différent. On s’arrache les cheveux, on se crie parfois dessus, on baisse les bras ou hausse les épaules quand on n’en peut plus, puis on revient à la charge, on déplace tout, on recommence, on pose le lambris, on en met au plafond, puis vient le tour de la résine et de la fibre de verre pour le bac à douche, on perce les écoulements, on démolit l’ancien sol, on rebouche les trous, on consolide, on révise les arrivées d’eau, on change tous les tuyaux d’écoulement bouchés depuis… 2 ans ? Vraiment ? C’est le moment alors…