Bosnie
Nous avons fait 15 km en Bosnie, le long de la côte avant de rejoindre le Montenegro…
Montenegro
Pays candidat à l’union européenne, le Montenegro utilise l’euro comme monnaie et se proclame pays écologique. A l’entrée dans le pays on lâche 30 euros pour l'ecotaxe (Voir Infos pratiques) obligatoire pour tous les véhicules… il paraît ! Par contre, en parcourant le pays, on se rend compte que ceux qui parlent le plus d’écologie en font apparemment le moins. Le Montenegro a encore beaucoup à faire en matière de protection de l’environnement. On se souvient notamment de ce petit homme sur le pont surplombant une jolie rivière dans une vallée magnifique, aux couleurs d’automne... Nous avons trouvé la scène touchante jusqu’à ce qu’il ouvre le coffre de sa voiture pour en sortir ses ordures, matelas et autres objets encombrants, pour les balancer directement dans la rivière !
Sinon, c’est au Montenegro que nous avons rencontré Pascal, emeric et leur chien Mali. Ils parcourent l’Europe de l’Est depuis 3 mois dans leur camion Renault (eux, n’ont pas payé l’Ecotaxe, même pas entendu parler). Les enfants ont joué des heures avec Mali, insatiable joueuse elle aussi. Tous les 3 ont fait ensuite la route de Thessalonik à Istanbul avec nous dans Casita, puisque leur camion souffrait de problèmes de freins. Ce fut excellent pour nous de vous avoir avec nous Scalu et Mous ! Bonne route à vous.
Albanie
Quel contraste ! En suivant les conseils de voyageurs qui sortaient de l’Albanie, nous avions décidé de traverser ce pays en 1 jour et de ne pas y rester pour la nuit, pour des raisons de sécurité… Nous ne nous sommes franchement pas sentis en danger, ni menacés pour être honnête. Par contre, il faut admettre que le contraste est impressionnant. Arrivés à la douane, on a l’impression que la route s’arrête là, que tout ce qui suit est un chantier impraticable. C’est vrai qu’en Albanie, il n’y a, à ce jour, que trois routes qui traversent le pays. Le reste, c’est de la piste. Dès les premiers villages, on a l’impression d’entrer en Afrique, ou en Inde. Dans les villes, c’est un bordel impressionnant, mais passionnant et palpitant. Tout le monde nous sourit, des enfants aux policiers, qui nous klaxonnent pour nous saluer… Génial. Drôles aussi, les lavaçh de voitures qui bordent les routes partout et les étalages d’enjoliveurs de roues. La bagnole, ça le fait en Albanie. Enfin, la Mercedes, ça le fait… y a rien d’autre qui roule !
Macédoine
Candidate à l’union européenne elle aussi, la Macédoine est très bien développée. Nous y avons vécu un moment magique, lorsqu’un ruban d’étourneaux, de plusieurs kilomètres de long, nous a escortés jusqu’à la frontière Grèque. Chaque année, nous les voyions se regrouper par centaines dans le champ devant notre maison et là, en Macédoine, nous avons accompli plusieurs dizaines de kilomètres avec ces milliers d’oiseaux. Génial, impressionnant et émouvant.
Grèce
Nous avions déjà voyagé en Grèce avec Véro et par conséquent nous avons décidé de ne pas descendre dans le pays, mais de couper par le Nord pour rejoindre la Turquie assez rapidement. Le nord de la Grèce est couvert d’usines. Nous avons été frappés par le manque de serviabilité des habitants, leur mine renfrognée ou agacée lorsque nous cherchions un renseignement. Franchement pas sympas, dans l’ensemble. Pourtant, c’est à Thessalonik que l’on a rencontré le Père Noël ! En effet, en rentrant de balade en ville, nous avons retrouvé Ioanes et sa femme, qui nous avaient adressé quelques mots le matin et promis de passer en fin de journée pour faire une photo. C’est avec les bras chargés de paquets et de cadeaux pour les enfants et nous-mêmes qu’ils sont revenus : chocolat, pommes, sacs, cahiers, crayons de couleur, meringues… Il y avait de tout. Incroyable. Impossible en revanche de l’inviter à boire un thé… Le Père Noël offre ses cadeaux et puis s’en va. On a réussi de justesse à le prendre en photo !
A Thessalonik, Pascal et Mous, arrivés avant nous, nous ont trouvé un bivouac hallucinant : un petit sens interdit, quelques mètres sur la promenade de front de mer, manœuvre en marche arrière pour entrer dans un parking plein à craquer, quelques voitures déplacées à la main et voilà, 2 camions de 8 mètres chacun au calme au bord de la mer.
Plus tard sur la route en Grèce, nous avons découvert la ville des pharmacies : Kavala compte 2 à 6 pharmacies par rue.
Turquie
La Turquie, on le savait, est candidate à l’union européenne et selon ce qu’on a vu à Istanbul, elle est prête à y entrer. Nous avons été étonnés par cette ville, qui ressemble finalement plus à une ville européenne avec des enclaves d’orient, qu’à la rencontre entre 2 mondes. Certes, la ville bouge et s’agite pendant la journée, les muezzin appellent à la prière 5 fois par jour (comme bientôt ils feront en Suisse peut-être) et l’odeur de poisson frais ou grillé est présente à peu près partout. Mais à part ça, le bazar nous a paru bien calme, bien ordonné et les commerçants peu insistants. Il est très facile de s’arrêter pour prendre une photo sans avoir à se défaire d’une horde de vendeurs. Peut-être qu’on s’attendait à quelque chose de plus marquant, mais c’est vrai qu’on vous recommanderait plutôt Marakech qu’Istanbul si vous cherchez le dépaysement total.
Cela dit, on a aimé la ville, on a aimé le bivouac les roues dans l'eau en plein centre, on a aimé négocier tout et rien, on a aimé ne rien acheter (si ce n’est un extincteur et un bidon lave-linge), on a aimé utiliser les bateaux, qui offrent du recul sur la ville et permettent de se rendre compte de l’étendue d’Istanbul avec ses 12 millions d’habitants. Mais on s’attendait à autre chose.
Anecdote
Véro fait un tabac avec son style vestimentaire et se fait fréquemment aborder par des hommes qui lui demandent d'où viennent ses vêtements et si elle les confectionne elle-même.