L'auteur
En écrivant un premier roman en cours de voyage, Thierry a découvert un nouveau métier : écrivain. Si depuis longtemps il écrivait de la poésie, des slams, des récits internet et d'autres textes, l'écriture d'un roman a nécessité un autre engagement, une discipline différente. Un effort sur la longueur, une attention particulière au style, à la construction de l'histoire. Bref, un vrai travail, une véritable création. Et pour créer, il a compris qu'il avait besoin d'espace et de liberté. C'est alors qu'a émergé l'idée d'un nom d'auteur.
Un nom est comme un vêtement, plus ou moins confortable. En écrivant davantage, Thierry s'est rendu compte qu'un nom d'auteur pouvait être une sorte de vêtement de travail adapté à l'écriture. Ample et souple, le pseudonyme stimule sa créativité et lui offre une distance par rapport au contenu. Le texte devient plus vivant, moins auto-centré. Porter un nom d'auteur est alors une manière de reconnaître le caractère professionnel de l'écriture.
Oscar est l'un des quatre prénoms de Thierry. Depuis le temps qu'il ne savait que faire de tous ces prénoms... Quant à Blouf, le nom est né d'une discussion en famille sur le sujet. Agréable en bouche selon Véro, il est le bruit du pavé dans la mare pour Thierry !!
Au moment d'écrire « MissTerre et les six doigts de la main » une question se pose : qui écrit ? Est-ce, comme le site, un récit collectif des Sixenroute mis en mot par un seul homme ? Est-ce une création d'Oscar Blouf ? Est-ce un témoignage personnel de Thierry ? Nous réfléchissons tous ensemble à ces questions, jusqu'à pouvoir y répondre sans hésiter. Notre livre est une création d'Oscar Blouf, soutenue par les témoignages des Sixenroute.
Le titre
Par chance, le titre est trouvé dès le début. Thierry ayant choisi de donner la parole à Miss Terre et aux six membres de la famille, l'histoire a trouvé son titre: Miss Terre et les six doigts de la main.
La relecture
Il faut à Thierry pondre six versions avant de pouvoir présenter le livre aux autres membres de la famille. Chacun lit alors le manuscrit, en prenant soin de l'annoter, de soulever les incohérences, repérer les détails manquants ou souligner les meilleurs passages. Sur cette base, Thierry écrit deux nouvelles versions, également relues par Véro. Et puis arrive le grand moment, celui où l'on ouvre l'histoire à un tiers, un professionnel de l'édition et de la correction. Par chance, nous rencontrons à ce moment Jean-Marie qui accepte d'assurer la mise en page et nous conseille un correcteur fiable. Rapidement donc, nous recevons notre texte finalisé, prêt pour l'impression. Pour nous, c'est gagné !
Mais c'est là que la galère commence...