L’Andalousie. Notre coup de cœur européen depuis notre retour sur le vieux continent. Nous avions hâte d’y revenir et d’explorer davantage ses terres, ses villes et ses coutumes. A votre tour plongez dans la magie de cette région hospitalière et imprégnez-vous de son atmosphère légère et sincère.
Janvier 2013 : Andalousie
C’est ce que nous faisons dès notre arrivée dans la province andalouse. Fidèles au poste comme en amitié, le couple nous accueille à bras et cœurs ouverts. Un an a passé depuis notre première rencontre et pourtant nous avons l’impression de ne jamais être partis. Nous sommes chez eux comme à la maison. Casita stationnée devant le gîte troglodyte, nous entrons dans la grotte aux mille projets révélés et reprenons les discussions où nous les avions laissées. Dès les premières secondes, les yeux brillent, les bouches s’arrondissent, les sourcils se lèvent. On se comprend, on se soutient, on se félicite mutuellement.
A la table en notre compagnie, se trouvent Nathalie, Alban et leur fille Charlotte. Il y a quelques années ils ont effectué tous les trois un tour du monde de huit mois. En ce moment, ils s’accordent une pause de quatre mois, pour ouvrir l’espace des possibles, prendre du recul et le temps de créer leur futur. L’objectif est clair : mettre en place un système simple et efficace permettant à la famille de jouir de temps libre trois mois par an sans soucis financiers. Chez Sam et Aurôre, ils sont au bon endroit. D’une part, l’endroit et la région portent en eux une énergie favorable et inspirante. D’autre part, Sam est une sorte de connecteur, un révélateur. En sa présence, les rêves de chacun prennent forme, se sculptent et s’enracinent dans les esprits. Inspirant par son propre exemple, l’homme écoute en silence le plus souvent et laisse les idées rebondir les unes sur les autres. Par instant, il souligne une piste, ouvre une porte et invite à explorer plus en profondeur les motivations de chacun. Aurôre quand à elle nourrit le tout au propre et au figuré, préparant d’excellents plats en abondance et intervenant régulièrement pour enrichir le partage. Ce faisant, le couple nourrit son propre rêve de prendre la route à leur tour, sinon une fois pour toutes, certainement régulièrement. Ils ont d’ailleurs acheté récemment un 4x4 d’occasion dont on se doute qu’il ne restera pas longtemps dans l’enceinte des gîtes !!
Les enfants quant à eux font classe avec Charlotte également au CNED dans la même classe que Loane ! Pendant une semaine, nous passons de belles journées et longues soirées à réinventer nos mondes et nous amuser. Il y a dans l’expérience de vie de chacun d’entre nous d’innombrables points communs, d’anciennes frustrations, des zones d’incompréhension et des cicatrices plus profondes. Ensemble, nous nous émerveillons du sentiment d’appartenance qui nous unit.
Au potager, à table, autour du four à pizza ou dans les sources thermales à 40°C en pleine nature, les rires fusent et ponctuent nos échanges intensément créatifs. Même le scrabble (jeu que nous évitons d’ordinaire par crainte de nous ennuyer) devient festif et mémorable, grâce notamment à ce mot de 8 lettres rapportant 150 points à Sam (le nôtre) et Véro : diphénol.
Cabo de Gata : Cala del Plomo
En quittant Baza et ses paysages semi désertiques, nous prenons la direction du Cabo de Gata, autre lieu magique découvert l’an passé où nous avons hâte de retourner. Dernier parc naturel de toute la côte méditerranéenne espagnole, le Cabo de Gata offre des sites de bivouacs et de ballades extraordinaires. Nous nous installons sur la plage et profitons pendant trois jours du cadre naturel et enchanteur de la zone protégée. Alban, Nathalie et Charlotte nous rejoignent le dernier soir et passent une nuit sous tente plutôt bruyante… Le vent !
Marbella : Camping Cabopino
Véro et les enfants passent une semaine au camping Cabopino pendant que Thierry se rend à Lausanne pour des raisons professionnelles. Tout est là, comme l’année passée : Manu, l’animateur et ses nombreuses activités pour les enfants, la piscine, la plage bordée de dunes… et les centaines d’anglais, suédois, hollandais, norvégiens et allemands fidèles au poste et à leur emplacement ! On se trouve entre le club med et la maison de retraite. Il est urgent que nous levions les voiles et partions à la découverte de nouvelles terres, criques et villes, sans quoi notre voyage risque de ressembler lui aussi à un pèlerinage sans surprises…
Pendant la semaine, les enfants vendent activement notre livre, Max prend le large un jour et s'en va, sur invitation de Manu, chausser les lattes et dévaler les pentes de la Sierra Nevada, tandis que le reste de la famille se baigne dans la Méditerranée ! Nous retrouvons aussi Emma la compagne de Manu et nos inséparables amis Alban, Nathalie et Charlotte, venus combler dignement l’absence de Thierry !!
Séville
La capitale andalouse est de toute beauté. Nous déambulons dans ses ruelles étroites, levant les yeux sur les façades colorées et monuments majestueux, nous retournant sur les artistes de rues et les costumes de flamenco. Nous apprécions le sens de l’humour des andalous et leur philosophie face à la crise. Ici, les gens vivent et sourient, ils sortent et profitent de la vie en compagnie des amis. En période de soldes, les rues sont pleines comme les magasins. Les gens s’offrent tout et rien, ni plus ni moins qu’ailleurs sur le continent européen. En revanche, en début de semaine, les supermarchés restent totalement vides. Vision d’avenir ?
Ils parlent de nous...
 
Retrouvez dans cette nouvelle rubrique de notre site les articles de presse, les émissions radio ou reportages TV nous concernant ainsi que les commentaires de nos lecteurs.
Lire les articles et commentaires
 
Dernier article paru :
"Sur les routes du monde en camping-car", Magazine Femina, le 6 janvier 2013.
Emission radio : Allo la planète du 21 janvier 2013
Marinaleda
Marinaleda est un petit village agricole à une centaine de kilomètres de Séville. Au sortir de la dictature de Franco, le village décide de créer son propre modèle social, essentiellement calqué sur les théories communistes. Collectivisation des terres, production centralisée dans une coopérative et défense de droits sociaux fondamentaux élargis sont les principaux préceptes de la politique communale : droits au travail, droit au logement, droit à la sécurité…
Pour atteindre le but, le village s’appuie sur quelques slogans bien pensés et sur une organisation collective et démocratique du pouvoir et des décisions. Les membres de la communauté participent aux conseils généraux 200 fois par année. Ici on applique la démocratie directe, tout étant décidé par le peuple lors de ces conseils. Les habitants du village touchent tous le même salaire, quelles que soient leurs fonctions et qualifications. L’usine de fabrication d’huile d’olive assure la plupart des emplois. Les logements sont construits par les habitants eux-mêmes, avec l’aide de maçons et architectes fournis par la commune. Pas de propriété privée mais un droit d’habitation contre un « loyer » de 15 euros par mois pour une maison de 90m2 avec un terrain de 100m2. Salaire versé même en période d’inactivité. La crèche et les repas de midi coûtent 12 euros par mois. Pas de police… mais des systèmes d’alarmes qui sont les premiers éléments que nous découvrons en entrant dans le village !
 
Curieux comme toujours d’aller au-delà des apparences et des discours, nous souhaitons rencontrer des habitants pour mieux comprendre. S’il y a là une solution, après tout pourquoi ne pas la faire connaître ? Rapidement, nos illusions s’évaporent. A Marinaleda, sécurité rime avec méfiance. Les gens sont difficiles d’accès, sauf le postier qui réserve à Véro un accueil très courtois. On nous dévisage sévèrement, les dos se tournent quand on entre dans un café. Dans la rue, les visages se ferment aussi vite que les bouches dès que nous sourions. Au bureau communal, pas moyen d’obtenir la moindre information sans passer par le maire… que nous ne parvenons pas à rencontrer. Rien. Nous n’apprendrons rien de plus que ce qui circule sur internet, à savoir le message officiel soigneusement diffusé par le maire. Tout au plus sortons-nous de là circonspects. De ce que nous avons compris, il semblerait que pour s’y installer, les nouveaux venus passent une période d’intégration de deux ans, un peu comme c’est le cas à Auroville en Inde. De toute l’Andalousie, c’est le village le plus fermé que nous ayons traversé.
 
Quand nous entrons dans le village voisin avec Casita et que les mains se lèvent pour nous saluer, ou que qu’on nous fait signe de nous arrêter pour discuter, nous avons la confirmation qu’à Marinaleda personne n’a inventé de formule magique : « pour vivre heureux vivons cachés » semble la consigne. Ce qui est sûr, c’est que s’ils sont heureux, ils le cachent bien !
Huelva
Si Almeria cultive les légumes de l’Europe, Huelva s’occupe des fruits, des fraises en particulier, dont nous avons l’agréable surprise de découvrir qu’elles poussent dans la terre, contrairement aux tomates d’Almeria.
Nous avons contourné la ville et visé les plages. Autre bonne surprise : agréables, belles, accessibles et confortables. A cette saison, bivouaquer le long du littoral atlantique de l’Espagne est tout aussi aisé que sur les rives de la Méditerranée.
 
Au sujet de la crise
Nous réalisons que la crise économique cause davantage de dépression et d’angoisse en Suisse où l’on craint ses effets sans les ressentir, qu’ici où elle sévit sans qu’on la craigne. En Andalousie, les gens vivent au jour le jour, cherchant les bonnes occasions et les bonnes affaires. Comme souvent, face aux difficultés concrètes on découvre de nouvelles ressources et idées pour aller de l’avant… avec le sourire en prime ! Alors, plutôt que de s’inquiéter pour sauver un système dont on se demande s’il vaut encore la peine d’être pérennisé, on développe quelques combines. Un exemple ? Un tiers des salaires est versé en liquide et non déclaré, et cela, dans la plupart des métiers.
A propos d’avenir !
A quelques kilomètres de Séville nous avons découvert deux projets sur lesquels nous nous sommes penchés. Le premier est la centrale solaire Gemasolar, le second le village communiste de Marinaleda.
 
Gemasolar
Au kilomètre 482 sur l’autoroute qui relie Séville à Cordoba, se dresse une tour à la pointe lumineuse tout à fait extraordinaire. Il s’agit d’une usine de production électrique par concentration des rayons solaires. Sur une surface de plusieurs hectares sont disposés des miroirs de 120 m2 chacun, qui dirigent les rayons du soleil vers le sommet de la tour placée au centre du dispositif. La chaleur ainsi créée (570°C) permet de transformer l’eau de pluie en vapeur pour actionner les turbines produisant l’électricité. Le système est simple, performant et, selon nous, très esthétique.
La vapeur stockée dans du sel est disponible jour et nuit et la centrale peut fonctionner sans interruption quels que soient l’ensoleillement et l’heure. La tour que nous avons approchée permet d’alimenter 28'000 foyers, tandis qu’à l’Ouest de Séville, 4 tours similaires produiront à terme l’énergie nécessaire à la capitale andalouse et sa périphérie. Le projet intéresse vivement les Emirats arabes qui voient là l’opportunité de tirer profit de leur environnement bien au-delà des ressources de pétrole. Mieux, c’est en Europe, dans un pays en crise et difficulté financière que ce projet d’envergure émerge. De quoi nourrir pour l’Espagne de grands espoirs, bien au-delà des potagers sous serres d’Almeria. En savoir plus
Nouveau monde
Pendant l’hiver, une fois par mois, Thierry retourne à Lausanne en Suisse de trois à cinq jours consécutifs, pour soutenir Roberto son associé dans la gestion de leur entreprise, suivre les développements, participer aux séances d’équipe et assurer des mandats de formation. En été, en contrepartie, Thierry assurera une plus grande présence pour offrir à Roberto le temps libre dont lui aussi a besoin pour préserver son équilibre. Le système est en rodage, mais prometteur.
Dans notre entourage, nous avons la chance de voir émerger plusieurs initiatives personnelles pour un meilleur équilibre. Certains de nos proches changent de job ou prévoient de le faire concrètement, d’autres entament un processus de réflexion accompagné pour mieux cerner leurs envies et leurs vies, quelques-uns expriment ouvertement un rêve ou une utopie à laquelle ils osent croire sans vraiment savoir comment la réaliser, enfin, de grands pas sont effectués par ceux qui se lancent dans un projet d’indépendant ou de création d’entreprise. Nous les saluons tous. Bravo et merci. Chacun de ces petits pas individuels contribuent à l’équilibre du tout. Et nous avons l’impression que les choses s’accélèrent depuis la fin du monde. Youpie !
 
A suivre
Nous entrons au Portugal. Nous avons tout à y découvrir…
Baza : Cuevas Andalucia
Soyons clairs dès le début : c’est probablement le meilleur gîte écologique d’Andalousie, un lieu où on est accueilli, ressourcé et inspiré pour de vrai, tout près du lac Negratin. Si vous prévoyez un séjour dans la région, ne manquez pas de faire une halte dans les grottes d’Aurôre et Sam.
http://www.cuevasandalucia.es
Des nouvelles du livre « Miss Terre et les six doigts de la main »
Nous étions à Baza lorsque les 100ème acheteurs de notre livre se sont présentés. Il s’agit de Sam et Aurôre de Cuevas Andalucia. Nous avons donc eu la chance de leur remettre le livre offert en main propre.
Les ventes se passent très bien, nous en sommes à plus de 150 ouvrages vendus, dont moins d’un tiers aux amis proches. Nous sommes émerveillés par l’engouement et les retours de nos lecteurs et remercions ici tous ceux qui nous envoient un petit ou long mot en cours ou fin de lecture. Nous ne pourrons pas tous les retranscrire ici, mais nous sommes très touchés à chaque fois. N’hésitez en aucun cas à nous donner votre feed-back.
 
Rappel : achetez le livre en deux clics et recevez-le chez vous.
Si vous êtes le 200ème à le commander, il vous est offert !
"Miss Terre et les six doigts de la main".
 

Voici quelques commentaires reçus par mail :
 
« Salut Oscar,
Je suis en train de lire ton livre (j'en suis au Népal), et je t'écris ce petit mot pour te féliciter et te dire le plaisir que je prends à te lire (…) J'aime beaucoup votre façon d'être.... Cela rend la lecture infiniment plus intéressante qu'un simple récit de voyage. En plus vous êtes très inspirants. (…) En fait c'est surtout le côté psychologique qui est enrichissant dans votre livre. Je dirais donc un seul mot : MERCI. »
 
« Bonjours les sixenroute ; je me permets de vous appeler de cette façon. Je viens de voyager avec vous au travers de votre livre, pour quelqu'un qui n'aime pas trop lire : je vous dis pas... Je vous admire, je vous félicite, j'ai passé quelques heures de convalescence extraordinaire. MERCI. Merci à Missterre. J'ai beaucoup pleuré. Je vous aime… »
 
« Nous savourons votre livre, chacun son marque page, pas un ne voulait attendre que l'un de nous deux le termine pour le démarrer !!!!! »
 
« Merci pour votre livre! Tout d'abord à toi Thierry (enfin Oscar...) pour ta très belle plume!
Mais également à vous six, pour avoir eu la générosité de partager vos émotions et vos expériences. C'était un véritable bonheur de découvrir vos récits (…) Partager avec mes parents et ma soeur vos ressentis a souvent réveillé les souvenirs de 15 ans de vie en Afrique durant lesquels nous avons passé la majorité de nos vacances dans notre "landrover" amenagée, à découvrir ce continent. Si les conditions de communication avec les proches ont beaucoup évolué, (…) celles de voyage en revanche, ont l'air relativement proches de ce que nous avions vécu (…). J'ai également pris le temps, au cours de ma lecture, de faire le point sur... mes rêves!  Et la surprise fut bonne lorsque j'ai eu la confirmation que le grand, le beau, le magnifique rêve que j'avais depuis toute petite, je le vivais depuis 17 ans au quotidien!  (…) Enfin, tout ça pour vous dire que c'était un bien beau cadeau de Noël (…) et je me réjouis d'en offrir un exemplaire à certains amis… »
 
« Merci beaucoup d’avoir écrit ce livre et d’avoir accepté de nous livrer ainsi vos ressentis au fur à mesure des kilomètres, votre intimité en quelque sorte. (…) J’ai particulièrement apprécié la manière dont vous envisagez la vie de famille avec les conseils de famille… (…) J’espère relire vos écrits le jour où je fonderai ma famille, histoire de me souvenir que c’est à nous de tisser notre propre toile (…) Ce qui est génial, c’est quand lisant votre livre, on voyage c’est sûr, mais on sent de nouvelles senteurs, on a peur, on se gratte à cause des puces de lit, on crie victoire, on a le vertige, on pleure, on sentirait presque les secousses de la route. Chaque soir, on se téléporte, on met entre parenthèses notre vie pour vous rejoindre. Bien sur, le site avait ce même résultat. Mais avec le livre, on voyage encore plus !!! »
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