Bivouacs
Bien dormir rime avec bien choisir
Une autre inconnue de notre périple africain, c’est les bivouacs. Sur ce point, nous retrouvons les sensations du voyage au long cours : nous ne savons jamais à l’avance où nous poser le soir. A la différence de notre vie dans Casita, l’habitabilité de Baloo et le climat ambiant nous imposent de dormir portes et coffre ouvert. Il s’agit donc de trouver des endroits appropriés à cette configuration et suffisamment sécurisants pour les 4 enfants qui dorment pratiquement en plein air. C’est à Winneba que nous installons notre premier bivouac, sur une plage au bord de l’océan, avec l’autorisation du gérant de ce qui fut un « resort » hôtelier. Par une température de plus de 30°C, les 4 enfants entassés dans Baloo ont carrément suffoqué et peu dormi.
Depuis, nous étudions le sens des courants d’air et veillons à orienter les ouvertures en conséquence. Aujourd’hui, les enfants ont trouvé leurs marques, se sont habitués et dorment presqu’aussi bien que nous le faisons dans la tente de toit, même si parfois l’un ou l’autre s’étale indûment…
Quant aux lieux, les jardins des guesthouse nous offrent des bivouacs bon marché, confortables et agréablement placés, à proximité de l’océan, ou depuis que nous remontons vers le nord, à l’abri de l’agitation des villes.
A Dunkwa, le manager et son personnel sont restés ébahis devant Baloo et notre mode de voyage. Ce qui est marrant, c’est que le bus Toyota Hiace est très connu dans ces régions et qu’il est essentiellement utilisé pour le transport de personnes. Alors, lorsqu’ils découvrent ce que nous faisons d’un Hiace, leur imagination se met en marche et leurs yeux s’illuminent. Du coup, même si nous avions convenu d’un tarif pour la nuit, il fut impossible le lendemain matin de payer notre dû, le manager préférant nous souhaiter bon voyage tout simplement…